Page 58 - CCGA Pratiques dexcellence Version 3
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qu’aucun conflit n’existe et que la zone d’excavation ou de démolition est
          « libre ». Cette communication du centre de traitement des demandes
          ou du propriétaire d’infrastructures inclura un avis d’acquittement. Si un
          excavateur est au courant de l’existence d’une infrastructure souterraine et
          qu’il a reçu un avis d’acquittement, il devrait aviser le centre de traitement
          des demandes et le propriétaire d’infrastructures, s’il est connu, qu’un conflit
          existe. Ces derniers devraient prioriser la localisation de ces infrastructures
          découvertes avant le début des travaux d’excavation.
          La confirmation au demandeur peut décrire deux types de réponse donnée
          par un propriétaire d’infrastructures qui a reçu une demande de localisation.
          Le propriétaire d’infrastructures est obligé 1) de marquer ses infrastructures
          souterraines avec des piquets, de la peinture ou des fanions ou 2) d’aviser
          l’excavateur qu’il ne possède aucune infrastructure souterraine dans la zone
          d’excavation. Ce processus permet à l’excavateur de commencer le travail à
          temps ou dans les meilleurs délais.

          L’excavateur devrait tenir des dossiers écrits de tous les rapports de
          localisation qu’il reçoit.


          4-10  Absence de réponse du propriétaire
          Énoncé de pratique : Si le propriétaire d’infrastructures souterraines ne
          répond pas à une demande de localisation dans les délais prescrits (selon
          par la province, par exemple) ou s’il informe l’excavateur que l’infrastructure
          souterraine ne peut être marquée dans les délais prescrits ou que les
          intervenants ne peuvent s’entendre sur une date de marquage, l’excavateur
          s’adresse de nouveau au centre de traitement des demandes, qui
          communique avec le propriétaire d’infrastructures pour déterminer la nature
          du retard et la demande de localisation devient alors en souffrance. Dans la
          mesure du possible, le propriétaire d’infrastructures répond à la demande de
          localisation et fournit la documentation à l’appui dans les deux heures.

          Description de la pratique : Il est attendu que le propriétaire
          d’infrastructures et l’excavateur unissent leurs efforts pour faire en sorte
          que les infrastructures soient marquées dans des délais acceptables et ainsi
          assurer la protection des infrastructures souterraines.

          4-11  Vérification de la localisation

          Énoncé de pratique : Avant d’entreprendre ses travaux, l’excavateur
          s’assure que les limites de la zone localisée concordent bien avec la zone
          d’excavation projetée. Il cherche aussi des signes visibles qui indiqueraient la
          présence d’infrastructures souterraines non marquées. Si la localisation est
          incomplète, inexacte ou différente de ce qui avait été demandé, l’excavateur
          communique avec le localisateur directement. Si la localisation n’est pas
          corrigée dans les 4 heures, l’excavateur peut communiquer avec le centre
          de traitement des demandes pour faire changer le statut de la demande de
          localisation à « en souffrance ».
          Description de la pratique : Dès son arrivée au site d’excavation, avant
          de commencer les travaux, l’excavateur s’assure que la zone localisée
          est clairement indiquée sur le rapport de localisation. Il vérifie que toutes
          les infrastructures ont été marquées et, en cas de doute, il valide avec le
          code de couleurs. Il cherche aussi des signes visibles qui indiqueraient la


                       Canadian Common Ground Alliance
                  Pratiques d’excellence, Version 3.0 – Octobre 2018
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